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Mali : Le Général Goïta annonce la création d’une industrie militaire d’armement

Le Mali veut renforcer ses capacités militaires. Il entend ainsi créer « une industrie militaire d’armement avec des unités d’assemblage d’armes individuelles et collectives, de montage de véhicules tactiques légers, de fabrication de munitions et d’explosifs à usage civil ». Le Président Assimi Goïta l’a annoncé hier soir dans une adresse à la Nation à l’occasion des 64 ans de l’Armée malienne.

« En vue de consolider les acquis de 2024 et d’envisager d’autres succès, le processus d’équipement des forces armées et de sécurité se perfectionnera en 2025 avec la mise en place d’une industrie militaire », a-t-il déclaré. Il s’agit d’une « usine d’armement avec des unités d’assemblage d’armes individuelles et collectives, de montage de véhicules tactiques légers, de fabrication de munitions et d’explosifs à usage civil ».

Le Général Goïta parle d’une « nouvelle doctrine » de l’Armée. Susceptible, dit-il, de « faire face aux nouvelles menaces grâce à la nouvelle impulsion insufflée par l’école de guerre au Mali qui abrite sa première promotion AES (Alliance des États du Sahel) ». Désormais, les réformes permettent « une meilleure réactivité et une efficacité accrue sur le terrain », a-t-il ajouté.

Et cela produit des résultats sur le terrain : « L’armée, fidèle à sa tradition, a montré la voie en mettant en échec les forces qui cherchaient à déstabiliser le pays », indique le Président Goïta. Précisant que « le Mali n’est plus un terrain de prédilection pour les nostalgiques d’un passé révolu avec un esprit paternaliste ». Le pays est « un acteur libre, souverain et choisit sa destinée en toute connaissance de cause (…) Le Mali, dont l’armée était démoralisée, humiliée et infantilisée, se présente désormais comme un acteur important dans la sous-région ».

Les FAMA fêtent, ce 20 janvier, leur 64ᵉ anniversaire, dans un contexte de crise marquée par la lutte contre les groupes terroristes. Et une dynamique de rupture avec l’ancienne puissance coloniale (la France) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Dans un nouvel élan également avec le Burkina et le Mali à travers la Confédération des Etats du Sahel.

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