
Nous l’avons annoncé le 3 avril dernier. Fabiola Léila Yaméogo, gérante d’un salon de beauté, “a été appréhendée, le 1er avril, à son lieu de travail par deux individus se présentant comme étant de la gendarmerie”. Contactée ce 16 avril, la Gendarmerie nationale affirme ne pas être à l’origine de cette interpellation. Mais la libération de la jeune dame est effective. La nouvelle est confirmée ce 15 avril par une source proche de sa famille. Information également confirmée par plusieurs sources au sein de l’église Centre International de Réveil (CIR) qui avait sonné l’alerte après son interpellation.
Elle a été libérée ce mardi 15 avril aux environs de 14h. Deux semaines donc après son interpellation. Les proches de la jeune dame sont allés la chercher sur son lieu de travail. Où elle a été conduite après sa libération.
Mais que lui reproche-t-on ? Mystère et boule de neige ! “Jusqu’à présent, Fabiola Léila Yaméogo ne nous a rien dit concernant les raisons de son interpellation. Elle n’a pas non plus évoqué les conditions de sa détention”, nous a confié le 15 avril l’un de ses proches, également membre de la famille. “Nous ne nous sommes pas encore entretenus avec elle. Elle est fatiguée. Elle a besoin de temps pour se reposer”, poursuit-il. Et à propos de son état psychologique, elle rassure : “Pour le moment, par la grâce de Dieu, ça va”.
Après l’interpellation de la jeune dame, sa famille avait mené des recherches auprès de certaines structures étatiques. Afin de s’assurer qu’elle était détenue par les forces de sécurité. Elle s’est alors rendue à la gendarmerie et à la police. “On nous a dit de patienter, qu’ils nous reviendraient s’il y a du nouveau”, avait confié l’un des membres de la famille à 24heures.bf.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, le révérend Michaël Té, pasteur principal des églises Centre International de Réveil (CIR), avait exprimé ses encouragements à la famille. Affirmant “faire confiance aux autorités dans la gestion de cette affaire”. Son église avait lancé une alerte concernant cette interpellation.
“Nous faisons confiance à Dieu et aux autorités de notre belle nation que nous savons engagées pour le bien-être des populations, pour un dénouement heureux de la situation”, avait-t-il déclaré.
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Dieu soit loué…