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Manifestations de soutien au Capitaine Ibrahima Traoré: “1987, ce n’est pas 2025” (Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo) 

Le Chef du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendu à la Place de Nation ce 30 avril. Il a participé à un “meeting de soutien au Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré”. La manifestation se tient quelques jours après l’annonce par le gouvernement d’une tentative de déstabilisation. Le Premier ministre a ainsi dénoncé “des manœuvres de l’impérialisme” qui, dit-il, visent à “créer un autre 15 octobre 1987”. Il fait en effet référence à l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, “père de la Révolution burkinabè”. “L’impérialiste et les esclaves de salon ont oublié une chose : 1987, ce n’est pas 2025. En 2025, nous sommes debout”, a-t-il indiqué. 

Selon le Premier ministre, en participant à ce meeting, les manifestants témoignent leur engagement pour la liberté. “Merci à vous tous qui êtes debout pour la liberté, debout pour la dignité et debout pour dire non à l’oppression, debout pour dire non à l’injustice et debout pour dire oui à la liberté”, déclare-t-il. Appelant toutefois à la vigilance car, dit-il, “l’impérialiste est un mauvais élève. Il applique les mêmes méthodes”. À côté des impérialistes, il y a ceux qu’ils qualifient d’“esclaves de salon”. Ce dernier groupe, selon le Premier ministre, est constitué d’Africains. “Comme à l’époque de l’esclavage, aujourd’hui, les mêmes esclaves de salon sont là, prêts à trahir. Ils sont au Burkina Faso, ils sont en Afrique, ils sont partout”, a-t-il lancé. Ajoutant que ces derniers “sont les ennemis de notre liberté”. Et il insiste en affirmant ceci : “L’impérialiste ne change pas de méthode, parce qu’il vous souviendra qu’en 1987, ce jour sombre du 15 octobre, ce sont les méthodes de manipulation qui ont abouti à ce funeste destin d’un digne fils du Burkina Faso. L’impérialiste a manipulé en 1987”.

Des participants

Le Capitaine Thomas Sankara avait alors été présenté, dit-il, “comme un sanguinaire, comme un président qui n’aime pas son peuple, comme un président qui pille son peuple. Et ce sont les mêmes médias mensonges qui ont été utilisés”. Mais il estime que les choses ont changé. Et que 1987 n’est pas 2025. “En 2025, nous sommes debout. La jeunesse burkinabè est debout. Le peuple patriote du Burkina Faso est debout. Les combattants de la liberté dans le monde sont debout”, affirme-t-il avec force. Il s’agit, dit-il, de “faire corps pour corps afin de défendre notre leader, le Capitaine Ibrahim Traoré”. Et il ajoute ceci : “Nous avons cette chance, notre génération, d’avoir un leader jeune, d’avoir un leader courageux, audacieux, visionnaire, qui est prêt à tous les sacrifices pour la liberté de son peuple”.

“Debout pour faire trembler l’impérialisme”

Selon Jean Emmanuel Ouédraogo, “quand le peuple se met debout, les impérialistes tremblent”. Ainsi, poursuit-il, “ce qui se passe ce 30 avril 2025 fait trembler l’impérialiste. Certains ne dormiront pas ce soir. Mais leur cauchemar va durer, parce que nous sommes debout, prêts, jusqu’à la victoire finale”. Il mentionne (sans le nommer) les propos du Général américain Michel Langley. Ce dernier a déclaré il y a quelques jours que les recettes du secteur minier au Burkina ne servaient qu’au régime en place.

“Camarades, vous avez compris ce qui se passe. Parce qu’il y a quelques jours de cela, un individu descendant d’Africains s’est permis de mentir pour manipuler l’opinion, pour diaboliser le Capitaine Ibrahim Traoré”.

Selon lui, même si la méthode est la même qu’en 1987, elle ne passera pas.

@DR

Le Capitaine Ibrahim Traoré est, dit-il, déterminé et serein. “Toutes ces manœuvres qui sont ourdies, toutes ces manipulations, pour le diaboliser, n’affectent en rien son moral. Notre combattant en chef est déterminé et serein, parce qu’il puise son énergie dans votre mobilisation. Vous êtes l’une de ses sources d’énergie”, affirme le Premier ministre. Promettant que le combat continuerait. Mieux, il s’intensifiera.

“Le temps est venu de ne plus jamais courber l’échine”, dit-il avec assurance. Appelant “les Africains et les panafricanistes, les combattants de la liberté dans le reste du monde” à se mettre debout. “Le combat va se poursuivre jusqu’à la victoire. La patrie ou la mort, nous vaincrons”. Parole du Premier ministre.

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