Le monde entier célèbre, chaque 1er mai, la journée du travail. À cette occasion, le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, via un message diffusé sur le réseau social X, s’est adressé aux travailleurs.
“Bonne fête à tous ceux et à toutes celles qui travaillent pour la prospérité, la liberté et la dignité de notre chère patrie, le Burkina Faso”, a-t-il déclaré.
Ce matin, l’Unité d’action syndicale (UAS) a transmis, à ce sujet, son cahier de doléances au gouvernement. Les centrales syndicales et syndicats autonomes plaident, entre autres, pour “la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement”. Mais également pour “l’arrêt des tracasseries policières contre le Secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo, et l’annulation de son licenciement”.
Il a échappé, en janvier 2024, à une “tentative d’enlèvement”. Depuis lors, il est absent de l’espace public. Le gouvernement a par la suite licencié cet enseignant-chercheur en philosophie affecté au Centre universitaire de Manga, rattaché à l’Université Norbert Zongo. Les structures syndicales continuent de dénoncer cette mesure. Estimant qu’elle est révélatrice d’une “farouche volonté” du gouvernement de “décapiter une centrale syndicale combative comme la CGT-B ». Selon cette organisation, le pouvoir veut ainsi “faire taire toute voix capable de critiquer sa gouvernance”.
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