La canicule bat son plein au Burkina. Il fait chaud et même très chaud à certains moments de la journée. Selon le ministère de la Santé, les citoyens de la capitale devraient s’attendre à plus de chaleur entre le 16 et le 22 avril. Les régions du Sahel, du Plateau Central, du Nord, du Centre, du Centre-Nord et certaines localités de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-ouest et de la Boucle du Mouhoun sont placées en vigilance orange. Le ministère a édicté, à ce sujet, des consignes pour faire face à cette vague de chaleur.
Il fera très chaud du 16 au 22 avril. Les pics de températures maximales en journée dépasseront, dans certaines localités, 40°C. Il faut donc se prémunir de la chaleur. Boire par exemple de l’eau régulièrement. Pas d’alcool ni de caféine, se reposer dans un endroit frais à ventilation appropriée ou à l’ombre.
Limiter aussi les activités physiques, éviter les aliments gras et trop sucrés.
Le ministère encourage par contre plus de légumes et de fruits pour s’hydrater. Durant cette période, il faudra éviter également les expositions prolongées au soleil et porter des habits légers en coton et de couleur blanche.
Il est par ailleurs recommandé de se couvrir la tête pour ne pas s’exposer au soleil. L’on doit en outre se mouiller le corps et se ventiler, recommande le communiqué. En cas de prise de médicaments, demander conseil à un agent de santé.
Les risques liés à ces pics de chaleur sont, entre autres, l’aggravation possible de certaines maladies cardiovasculaires et pulmonaires. Ils peuvent provoquer des crampes, de l’épuisement et de la déshydratation sévère. Ils peuvent conduire aussi à l’étourdissement ou aux vertiges.
Ces risques sont surtout à contrôler chez les personnes vulnérables âgées de 60 ans et plus, les nourrissons, les femmes enceintes et celles allaitantes. Les personnes vivant avec un handicap, les personnes souffrant de maladies (mentales ou de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, les cardiopathies, les maladies respiratoires) sont aussi exposées.
De même que les patients sous certains traitements médicamenteux (l’aspirine, les diurétiques, les neuroleptiques et les anti-migraineux). Ces personnes ont besoin d’un suivi, indique le ministère.
Merci au ministère de la santé.