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Burkina Faso/Internet mobile : les opérateurs GSM octroient 10% du volume data supplémentaire sur les forfaits classiques

Suite à la vague de protestation sur les services des opérateurs GSM,  l’Association nationale des opérateurs de télécommunications (ANOTEL) annonce une révision des services. Elle a décidé, ce  24 mai 2023, de « l’octroi de 10% du volume data supplémentaire sur les forfaits classiques de connexion internet mobile ».

Au cours d’une rencontre  entre les opérateurs GSM et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), ces derniers ont été sensibles aux revendications des consommateurs. Quatre points essentiels ont été examinés:  le délai de validité des offres des opérateurs, les tarifications de la connexion, les bonus et la lisibilité des offres. Les opérateurs de communications électroniques  (Moov Africa Burkina Faso, Orange Burkina Faso et Telecel Faso) ont pris des mesures spéciales. Il s’agit de « l’octroi de 10% du volume data supplémentaire sur les forfaits classiques de connexion internet mobile, l’accompagnement des abonnés à l’usage des produits et services de communication électronique pour une meilleure expérience client et la mise en œuvre d’actions pour la réorganisation des offres commerciales afin de leur assurer une meilleure lisibilité ».

A ces mesures s’ajoutent l’amélioration de l’assistance clientèle et le renforcement des investissements avec l’appui de l’Etat, par la réhabilitation des sites vandalisés et la couverture de nouvelles localités en vue de permettre à chaque Burkinabè de rester connecté sur l’ensemble du territoire.

Les opérateurs GSM confrontés à des difficultés

L’ANOTEL rappelle que les opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso sont confrontés à de nombreuses difficultés. Ces difficultés sont liées entre autres à l’insécurité et à l’inflation. Selon le communiqué, la crise sécuritaire et les saccages récurrents des infrastructures de télécommunications a mis plus de 800 sites hors de service. On note également l’impact direct de l’inflation sur les coûts de la fourniture du service au client, le paiement des droits de passage aux réseaux de téléphonie des pays côtiers pour l’accès aux câbles sous-marins, l’augmentation de la taxe sur le chiffre d’affaires passée de 5% à 7% en 2020 et le paiement des licences d’exploitation technologique auprès de l’Etat jusqu’à hauteur de quatre-vingt (80) milliards de franc CFA par opérateur il y a moins de trois ans.

Au regard du contexte actuel du pays, l’ANOTEL invite les consommateurs à toujours privilégier la concertation et le dialogue sur les questions d’intérêt commun. 

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